Sur Slide to Play, j’ai détourné plusieurs grandes marques, mais comment le faire sans risquer des poursuites pour violation de droits d’auteur ? La réponse se trouve dans l’exception de la parodie.
Car les logos, noms de groupes, paroles de chansons sont tous protégés par le droit d’auteur. Les utiliser sans autorisation peut rapidement nous valoir des poursuites judiciaires de la part des ayants droit. Autant dire que ce n’est pas la voie à suivre !
Heureusement, il existe une exception légale qui nous permet de contourner ces restrictions : la parodie. La parodie est une forme d’expression artistique qui consiste à détourner avec humour et second degré des éléments protégés, comme un logo ou des paroles de chanson.
Par exemple, le sweat à capuche « Trompette » qui réinterprète le célèbre logo d’Adidas, ou encore le tuba qui parodie le Puma ou encore « Jazz do it. » sont des parodies qui me permettent de rendre hommage à ces grandes marques tout en apportant ma touche personnelle.
Bien sûr, pour être considérée comme légale, la parodie doit respecter certaines conditions. Elle doit être transformative, c’est-à-dire qu’elle doit apporter un message, un sens nouveau à l’œuvre d’origine. Elle ne doit pas non plus porter atteinte de manière déraisonnable aux intérêts légitimes du titulaire des droits. Et enfin, elle doit exclure catégoriquement le risque de confusion au risque d’être perçu pour une contrefaçon.
La parodie, doit avoir pour but premier de faire rire, et ça tombe bien, c’est mon but pour tous les vêtements ici.
« Le propos parodique doit être perçu sans difficulté ce qui suppose à la fois une référence non équivoque à l’œuvre parodiée et une distanciation recherchée qui vise à travestir ou à subvertir l’œuvre dans une forme humoristique, avec le dessein de moquer, de tourner en dérision pour faire rire ou sourire »
CA Paris, 18 février 2011, n° 09/19272.
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